VI] LES BIOGRAPHIES
A) Concepteurs
Yoshitaka Amano : La Biographie
268 p. – Florent Gorges – Éditions Pix’n Love, 2015
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Jeu vidéo (Final Fantasy, Front Mission), manga (Vampire Hunter D), animation (Robotech, Gatchaman), ou encore peinture, Yoshitaka Amano dévoile dans cette biographie officielle les dessous de son incroyable histoire. Un portait intimiste pour une carrière aux allures de fable, teintée de fantaisie, de songes et d’illusions…
Michel Ancel : Biographie d’un créateur de jeux vidéo français
196 p. – Daniel Ichbiah et Sébastien Mirc – Éditions Pix’n Love, 2010
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Cette biographie vous présentera Michel Ancel tel qu’il est : un homme souvent secret, à la fois déterminé et pourtant humble. Fidèle, aussi, puisqu’en vingt ans de carrière il est resté dans le giron d’un seul éditeur : Ubisoft. C’est enfin un créateur éclairé, très marqué par les tournants pris par le nouveau millénaire comme en atteste Beyond Good & Evil, chef d’œuvre vidéoludique français.
Avis du Déchu : Cette Biographie spéciale Michel Ancel se révèle à mes yeux l’une des moins intéressantes, embrassant une industrie française centrée Ubisoft moins pertinente.
Avis de Retropiko : fade, très peu d’informations, mais facile à lire (en comparaison, l’article « Rayman » dans le mook Pix’n love t’en apprends 2 fois plus sur le projet, notamment sur la version SNES du jeu…).
Ralph Baer : Mémoires du père des jeux vidéo
232 p. – Ralph Baer et William Audureau – Éditions Pix’n Love, 2012
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De la genèse des premiers jeux à d’énormes succès commerciaux (Simon), Ralph a accompagné pendant vingt ans ce marché, émaillant son histoire de concepts avant-gardistes inédits (l’ancêtre de Kinect, sur Atari !) ou d’idées exceptionnelles qui marquent encore aujourd’hui nos jeux vidéo. Aujourd’hui âgé de plus 90 ans, Ralph Baer livre dans cette autobiographie un témoignage rare sur la naissance du jeu vidéo.
Avis du Déchu : Biographie indispensable pour ceux souhaitant connaitre les réels débuts du Jeu vidéo, et être surpris par la modernité des concepts apportés par Ralph Baer, Père du Jeu vidéo console.
Avis de Retropiko : Intéressante biographie, même si certains passages sont étranges (on a l’impression qu’il dénigre Pong et tous les autres jeux des années 70 pour dire que les jeux vidéo, c’est lui qui les a inventé) et que finalement, à part la Magnavox Odyssey, il n’a pas créé d’autres « jeu vidéo ».
John Carmack et John Romero : Les maitres du jeu vidéo
364 p. – David Kushner – Éditions Ecole / Ecole Loisirs, 2010
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En 1979, John Roméro et John Carmack sont tous deux enfants ayant des activités liées à la programmation. Qui aurait prédis qu’ils allaient monter leur boîte de production, créer Commander Keen, Wolfenstein 3D, Doom et Quake, révolutionner le monde des jeux vidéo et devenir milliardaires à vingt-deux ans en travaillant la nuit, en mangeant des pizzas et en écoutant du Heavy Métal?
Avis de Retropiko : Cette version française est une catastrophe niveau traduction, préférez la version originale anglaise, qui est moins chère.
Eric Chahi : Parcours d’un créateur de jeux vidéo français
208 p. – Daniel Ichbiah – Éditions Pix’n Love, 2013
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Graphiste, programmeur et concepteur de jeu vidéo, il a émerveillé le monde entier avec Another World. De Loriciel à Delphine Software, de la conception d’Another World à celle de Heart of Darkness, son exil vers la nature jusqu’à From Dust, les portes de son autre monde vous sont ouvertes à travers cette biographie. Plongez dans l’aventure d’un éminent représentant de la scène vidéoludique française !
Avis de Retropiko : Le personnage est génial, mais la bio souffre du même problème que celle d’Ancel : assez fade car ça ne va pas assez dans les détails des projets de jeu. Ca manque de documents inédits, d’anecdotes, bref, de contenu.
Nicolas Gaume : Citizen Game
405 p. – Nicolas Gaume – Éditions Anne Carrière, 2006
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En 1990, à l’âge de 19 ans, Nicolas Gaume fonde Kalisto, et va faire de sa petite entreprise bordelaise un acteur important de l’industrie du jeu vidéo. Kalisto, qui produit plusieurs best-sellers mondiaux, est saluée par les médias comme un modèle de success story à la française. C’est alors qu’en 2002, Kalisto est liquidée, Nicolas Gaume est attaqué en justice, criblé de dettes et vilipendé par les médias comme un échec…
Yoshihisa Kishimoto : Enter the Double Dragon
192 p. – Florent Gorges – Éditions Pix’n Love, 2012
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Outre les célèbres Kunio-kun (Renegade) et Double Dragon, Kishimoto-San a marqué de son génie toute l’industrie du jeu vidéo. Avec plus de 350 titres à son actif, il reste l’un des créateurs les plus prolifiques au monde. Yoshihisa Kishimoto nous raconte en détail comment un ancien délinquant japonais parvînt à devenir l’une des figures emblématiques du jeu vidéo et à conquérir les salles de jeux américaines.
Avis de Retropiko : Très sympa, la vie du créateur de Double Dragon, qui était un « bad boy » avant de faire des jeux vidéo. Agréable à lire et bien illustré, même si le personnage est moins connu.
Sur les traces de Miyamoto
352 p. – William Andureau – Éditions Pix’n Love, 2010
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De ses premiers mangas amateurs à ses succès iconiques comme Donkey Kong et Super Mario Bros, en passant par ses études de design industriel et ses jeux méconnus, Sur les traces de Miyamoto dépeint l’itinéraire riche et sinueux d’un garçon passionné, indépendant et ambitieux, depuis sa naissance à Sonobe en 1952 jusqu’à la sortie en 1986 de son oeuvre la plus personnelle, The Legend of Zelda.
Avis de Retropiko : Ce premier tome couvre de la jeunesse de Miyamoto à la réalisation de Zelda sur NES. C’est une biographie non-officielle : l’auteur a utilisé pleins d’interviews dans des magazines (200 et quelques !) et à fait des recherches pour l’écrire (il est même parti au Japon, dans la fac de Miyamoto pour retrouver ses projets d’étudiants). Du coup, personne chez Nintendo n’a « censuré » le livre, et tu apprends pleins d’information inédites, qui permettent d’aller au delà de l’image « Miyamoto est un génie qui fait tout tout seul ». Il est brillant c’est sûr, mais lui aussi a « fait ses classes » sur des projets de seconde zone, et il a bossé avec pleins de gens dans son ombre sans qui il n’aurait sans doute pas fait des jeux aussi excellents (Takashi Tesuka notamment, à qui l’on doit le personnage de Yoshi, plein de super idées dans Zelda et Super Mario, et le game design de Super Mario World, entre autres). En plus, c’est super fluide à lire. Sans doute le meilleur bouquin publié chez Pix’n love, à coté de l’histoire de Nintendo.
The Story of the Oliver Twins
236 p. – Chris Wilkins – Éditions Fusion Retro Books, 2016
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Cet ouvrage couvre l’histoire vidéoludique des frères Philip et Andrew Oliver, de leurs premiers jours dans la programmation à la création de leur entreprise Blitz Game, en passant par leurs années chez Codemasters. Vous trouverez également l’analyse de leurs meilleurs jeux, ainsi que de nombreuses interviews de ceux qui qui ont travaillé avec les Oliver.
Alexei Pajitnov : From Tetris with Love
272 p. – Daniel Ichbiah – Éditions Pix’n Love, 2016
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Découvrez l’incroyable histoire de Tetris à travers celle d’Alexey Pajitnov dans cette biographie officielle ! Ou comment un scientifique de l’URSS découvre le rêve américain avec Tetris, un jeu vidéo que le monde entier s’arrache.
Yū Suzuki : De l’Arcade à la Révolution Shenmue
528 p. – Benjamin Berget – Éditions Geeks Line, 2015
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En visionnaire et programmeur prodige, Yū Suzuki a su imposer SEGA comme l’un des acteurs majeurs de l’industrie. Des bornes spectaculaires en arcade aux innovations en 3D, en passant par sa pièce maîtresse sur console, sa créativité a bouleversé les codes habituels. Ce livre présente Yū Suzuki tel qu’il est, à travers son enfance et adolescence, sa philosophie du jeu, ses visions, ses titres cultes et projets inachevés.


196 p. – Takefumi Makino et Florent Gorges – Éditions Pix’n Love, 2010
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Game & Watch, Game Boy, Donkey Kong, Virtual Boy, WonderSwan, Mario Bros., Ultra Hand, D-pad… Tous ces noms célèbres ne font pas seulement partie de la famille des plus grandes inventions ludiques du 20ème siècle. Ils sont avant tout nés dans l’esprit fertile et ingénieux d’un seul et même homme : Gunpei Yokoi ! Découvrez son étonnante personnalité et comment il est parvenu à bouleverser l’industrie du jeu vidéo.
Avis du Déchu : Biographie indispensable pour tout amateur de l’Histoire de Nintendo et au-delà, pour tout amateur d’Histoire du Jeu vidéo.
Avis de Retropiko : Excellent, absolument excellent ! Plein d’infos, agréable à lire, du grand Florent Gorges.
B) Sociétés
The Bitmap Brothers
300 p. – D. Harris & D. Wall – Éditions Read-Only Memory, octobre 2016
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Retrouvez l’histoire officielle du développeur anglais derrière de nombreux titres jouissifs tels que Speedball 2 : Brutal Deluxe ou bien The Chaos Engine. Vous retrouverez ainsi une histoire racontée de l’intérieur, alimentée par de nombreux entretiens avec les personnes clés de l’entreprise (Mike Montgomery, Dan Malone, etc), le tout combiné à un volume impressionnant de documents d’archives inédits.
Britsoft : An Oral History
420 p. – Alex Wiltshire – Éditions Read-Only Memory, 2016
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Cet ouvrage est une histoire collective de l’industrie balbutiante des jeux vidéo britanniques. Composé de nombreuses interviews (dont David Braben – Elite – et Peter Molyneux – Populous – ), il documente le début d’une nouvelle forme de divertissement créée à partir des ZX Spectrum, Commodore 64, Amiga et autres Atari ST.
L’Histoire de Capcom Vol. 1 : 1983-1993
300 p. – Collectif – Éditions Pix’n Love, fin 2016
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Unique en son genre, cet ouvrage officiel retrace dix ans d’histoire au cours desquels Capcom s’est transformé en une véritable fabrique à rêves. De sa création en 1983 jusqu’à son apogée au début des années 1990, l’éditeur nippon n’a cessé d’émerveiller au fil de ses innovations technologiques et de sa créativité ludique.
Coleco : The Official Book
220 p. – Antoine Clerc-Renaud – Éditions BOOQC, 2016
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Pour la toute première fois, découvrez l’histoire fascinante et détaillée de l’une des entreprises pionnières de l’industrie du jeu vidéo. Apprenez comment d’un fournisseur de cuir la vénérable Connecticut Leather Company, fondée en 1932, est devenue la tentaculaire Coleco Industries et a conquis les domaines des jouets et des jeux électroniques tant dans sa région natale qu’à Montréal où la société était également présente entre 1968 et 1988.
A Gremlin in the Works
500 p. – Mark Hardisty – Éditions Bitmap Books, Juin 2016
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Cet ouvrage nous conte l’histoire de Gremlin Graphics Software / Gremlin Interactive, développeur et éditeur anglais de jeu vidéo entre 1984 et 2003.
The History of Ocean Software
264 p. – Chris Wilkins & Roger Kean – Éditions Fusion Retrobooks, 2014
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Durant une grande partie des années 1980, le Royaume-Uni a mené une révolution mondiale dans le secteur des micro-ordinateurs. Au cœur de cette industrie naissante, Ocean Software a ouvert la voie en tant que développeur et éditeur de talent. Son histoire basée sur l’innovation, l’expansion et les triomphes est contée pour la première fois par ses employés.
Sensible Software 1986-1999
340 p. – Gary Penn & Darren Wall – Éditions Read-Only Memory, 2013
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Cet ouvrage raconte tout simplement l’histoire de Sensible Software, comprenant des anecdotes et des interviews de première main avec les développeurs légendaires, Cadors de l’industrie et Game Designers. Un catalogue rétrospectif et exhaustif de chaque jeu – des sprites aux cartes des niveaux en passant par de nombreuses illustrations inédites.
The Story of U.S. Gold
200+ p. – Chris Wilkins & Roger Kean – Éditions Fusion Retrobooks, 2015
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Ce livre va parler du développeur à succès U.S. Gold, avec des titres tels que Beach Head et Impossible Mission, ainsi que de nombreuses conversions Arcade comme Outrun, Tapper et Strider. Le livre explorera également la création et le fonctionnement de Centresoft, société détenue par US Gold et devenue le plus grand centre de distribution de jeux au Royaume-Uni – Ocean Software était leur plus gros client.
Bible Adventure : The Story of Wisdom Tree
168 p. – Gabe Durham – Éditions Boss Fight Books, 2015
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Basé sur des recherches approfondies et des interviews avec le personnel de Wisdom Tree, cet ouvrage étudie la montée et la chute de la petite entreprise « qui aurait pu », avec la tension entre la foi et le commerce dans le secteur de la distribution chrétienne, l’ironique obsession de la culture du mauvais jeu, et la recette simple pour transformer un jeu classique en un jeu chrétien: jetez y une Bible et priez pour que personne ne le remarque.
Gamers at Work
369 p. – Morgan Ramsey – Éditions APress, 2012
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Dans cette anthologie révolutionnaire, de nombreux fondateurs de compagnies à succès sont interviewés sur les défis et la survie de leurs entreprises. Contient des interviews de Peter Molyneux, Trip Hawkins, Nolan Bushnell, Wild Bill Stealey, Tony Goodman, Feargus Urquhart, Tim Cain, Warren Spector, etc.
The Untold History of Japanese Game Developers Vol. 1
526 p. – S.M.G Szczepaniak – Éditions CreateSpace, 2014
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Cet ouvrage révèle de nombreux secrets sur l’histoire des jeux japonais, avec 36 personnes interviewées et des photos d’archives exclusives. La console de jeux secrète de Konami, des événements inhabituels à Telenet, des histoires sur Falcom, la politique derrière le concours de programmation d’Enix, etc. Chaque personne interviewée a été interrogée sur l’existence de titres inédits.
Avis du Déchu : Petit coup de gueule à l’intention de l’auteur. Au départ vendu sur Kickstarter comme LE bouquin unique concentrant masse d’interviews de développeurs japonais. Avec l’argent récolté sur le Kickstarter, on lui a payé les traducteurs, le voyage au japon, l’édition du bouquin unique qu’il nous envoie, et d’autres petites choses. Et on se retrouve avec quoi? Un tome 1 composé facilement d’une vingtaine de pages de spoils du genre « haha, ce contenu t’intéresse? T’en sauras plus dans l’un des nombreux prochains tomes ». Ha oui mais non : On a payé pour avoir tout ce qui a été fait, pas juste une partie. C’est juste minable comme pratique commerciale.
Avis de Retropiko : une compilation d’interview avec des devs de jeux japonais dans les années 80-90 – très riche, mais pavé indigeste.
The Untold History of Japanese Game Developers Vol. 2
398 p. – S.M.G Szczepaniak – Éditions CreateSpace, 2015
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Ce second ouvrage parlera, entre autres, des origines d’Hudson, de la saga des robots Masaya, du financement de Nintendo pour la PlayStation RTS, de l’histoire détaillée de Westone, ainsi qu’un large éventail de jeux inédits. Comprend des cartes exclusive de bureaux de sociétés, des documents de conception, et des photos d’archives.
C) Autres Biographies
Les Chroniques de Player One
200 p. – Alain Kahn – Éditions Pika, 2010
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Vingt ans après la naissance de Player One, les auteurs ont rencontré les principaux acteurs de ces vingt années passionnantes : professionnels du jeu vidéo (Nintendo, Sega, Sony, Ubisoft…) et du manga (Glénat, Tonkam, Kana…) bien sûr, mais aussi toute une foule de journalistes spécialisés, de créatifs et de passionnés, connus ou pas, qui ont participé à l’avènement de cette culture contemporaine et universelle.
AHL : Tu le crois ça ?
208 p. – Julien Chièze – Éditions Pix’n Love, 2013
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Au-delà de l’histoire d’une vie riche et généreuse, découvrez les étonnantes coulisses du monde de la musique et de la presse jeu vidéo des années 1980 à 2000 à travers un parcours atypique rempli d’anecdotes inédites. En toute franchise, AHL se raconte à Julien Chièze.
Sébastien Pissavy : Jeuxvideo.com – Une odyssée interactive
256 p. – Sébastien Pissavy – Éditions Pix’n Love, 2013
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Jeune auvergnat sans argent ni expérience, Sébastien Pissavy est parvenu en quelques années à créer un site de jeux vidéo en français, leader en Europe. Il raconte son parcours passionné, avec en filigrane l’évolution de la société d’information et des métiers de la presse spécialisée. Balbutiements de l’Internet en France, gestion d’un site et de sa fulgurante ascension au sommet, Sébastien l’a vécu et le raconte.
Takahashi Meijin : Autobiographie d’une idole du jeu vidéo au Japon
164 p. – Takahashi Meijin et Florent Gorges – Éditions Pix’n Love, 2010
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Takahashi Meijin n’est pas que le héros utilisé pour la légendaire série de jeux vidéo Adventure Island. C’est avant tout une méga star au Japon ! Adulé par les enfants pour ses exploits et ses multiples talents dans les années 1980/90, il est devenu une légende vivante. Retrouvez tous les faits marquants de sa vie et découvrez comment cet employé de la firme Hudson est parvenu à laisser son empreinte.
Avis de Retropiko : Intéressant, bien écrit, mais « sujet de niche » (le marketing de Hudson et le phénomène Famicom au Japon).
VII] LES PÉRIODIQUES
Pix’n Love – Site officiel
132 p., Rythme de parution instable allant de Bimestriel à Annuel A5, 29 volumes, 9 à 10 euros pièce
Pix’n love est un mook orienté purement retrogame. Le mook suit toujours la même architecture:
– Une partie Génération rétro, dans laquelle se trouvent les actualités rétro (les jeux sortant actuellement se référant au rétro, en étant soit des compilations d’anciens hits, soit des jeux sortant sur support rétro comme Pier Solar), diverses interviews ne rentrant pas dans les sections suivantes, des articles traitant du rétrogaming en général.
– Une partie Arcade
– Une partie Micros
– Une partie Consoles
Dans ces trois parties peuvent se trouver des dossiers spéciaux (saga streets of rage, les jeux d’un certain développeur, etc), des interviews, des reviews, des trivias, des anecdotes, etc. Une autre caractéristique du mook: Il est sans pubs!
Avis du Déchu : Actuellement, Pix’n love est LA base Française écrite et alimentée continuellement sur le retrogaming. L’écriture est souvent objective, le contenu et les informations apportées de qualité, même si ça n’égale pas la rigueur et la consistance de sa contrepartie UK.
Revival – Site officiel
42 à 140 p., Trimestriel A5, 54 volumes, 6 à 14 euros pièce
Revival est un fanzine sur le jeu vidéo alternatif qui mêle news sur toutes consoles, de la VCS2600 à la Jaguar en passant par NeoGeo, Lynx, Nec, Vectrex, CD32, etc., dossiers divers, historiques complets, insolite, collection, adresses pour trouver le matériel, tests des derniers jeux mais aussi d’anciens, etc.
JV Sortons le Grand Jeu – Site officiel
100 p., Mensuel A4, 32 volumes, Chronologiquement 3.95 à 5.50 euros pièce
Mélange d’actualités classiques ( News, Previews, Tests) et de dossiers intemporels et parfois décalés (Le JV rend-il con ? , le JV au Brésil …).
Avis de Gio : JV se démarque de la presse jeux vidéos habituelle avec un ton un peu plus adulte, saupoudré de doses d’humour. Les avis tranchés remplacent plus ou moins les tests classiques, et les papiers et dossiers sur le rétro sont instructifs et bienvenus.
Retro Playing Mag – Site officiel
80 à 120 p., Trimestriel A4, 10 volumes, de 5.90 à 10 euros
Retroplaying Mag est un magazine dédié au Retrogaming avec un concept audacieux : en effet, celui-ci ne dispose pas d’un prix fixe à première parution, mais fonctionne sous le principe de participation libre à la précommande (le « pay what you want » que nous connaissons si bien).
Edit : le magazine étant passé sous crowdfunding, ce n’est plus du pay what you want, mais 10 euros si vous participez à la campagne (aucune idée s’il est achetable hors campagne). Les gens ayant dû bien abuser du système précédent nous avons maintenant une forte hausse du prix, et c’est bien dommage…
Côté Gamers – Site officiel
350 p., Quadrimestriel A5, 4 volumes, 15 euros pièce
Les magazines Côté Gamers sont dédiés au retrogaming. Ils abordent des sujets aussi variés que les jeux sur ordinateurs ou sur consoles. Vous y retrouverez également des articles sur des machines phares; CPC, Amiga, Super Nintendo ou Mega Drive mais aussi rarement traitées: x68000, MSX, PC98…
IG Magazine
244 p., Bimestriel A5, 27 volumes (parution interrompue), 8.50 euros pièce
IG Mag est un mook mêlant habilement retro et modern gaming, au travers de critiques, dossiers thématiques, et interviews.
Avis du Déchu : Ce mook se révèle être une autre lecture de qualité! 2 Seuls bémols: Les dossiers thématiques se révèlent court (entre 8 et 12 pages) et poursuivent quasi automatiquement sur plusieurs numéros, alors que leur pagination leur permettrait d’être mis sur un seul et même numéro. Ô cruelle désillusion pour ma part en achetant le numéro 12 avec couverture et dossier Kirby se finissant au bout de 4 pages et continuant sur le numéro d’après…
Retrogame Mag
96 p., Trimestriel A4, 4 volumes (parution interrompue), 8 euros pièce
Retrogame mag est le premier magazine français à avoir été consacré exclusivement au retrogaming.
Avis du Déchu : Ce fut un excellent magazine rempli d’informations variées et intéressantes. Manque de chance, à cause d’un problème avec l’éditeur, le magazine ne parait plus.

Retro Gamer – Site officiel / Boutique / Abonnement / Sommaire de tous les numéros
Chronologiquement 66 à 114 p., Mensuel A4, 158 volumes, 5£ pièce
Ce magazine, dont la parution débute à l’aube de l’année 2004, est le seul traitant uniquement de retrogaming au Royaume-Uni. Il propose de nombreux making of, anecdotes, interviews, reviews, dossiers, articles inspirés et guides d’achat pour les retrogamers que nous sommes, passionnés de consoles de salon, portables ou de micro-ordinateurs.
Avis du Déchu : A mes yeux c’est vraiment le meilleur périodique consacré au retrogaming, et la base de tous les périodiques qui ont suivi. Premier magazine au monde consacré au retrogaming (je ne compte pas les fanzines qui ont certes, pour certains, un historique plus ancien, mais une disponibilité anecdotique), il a su se renouveler et renforcer sa crédibilité au fur et à mesure des années, c’est un vrai régal de le recevoir tous les mois. A tester par le biais des Retro Gamer Collection (un genre de best-of de l’année écoulée, il en existe 9), mais surtout ne pas s’amuser à les acheter individuellement les mois passant : préférez des lots pour les anciens numéros, et un abonnement pour ceux à venir (127£ les 2 ans, soit un peu moins que le prix de vente en kiosques au Royaume-Uni pour recevoir 26 numéros directement dans votre BAL française, franchement, ça vaut plus que le coup).
Retro Video Game Magazine – Site officiel
52 à 80 p., Bimestriel A4, 11 volumes, 3$ (pdf) à 7$ (print couleur) pièce
Ce magazine couvre les jeux de toutes époques, qu’ils soient classiques, rétro, actuels ou next-gen, avec toutefois un accent sur les rétrospectives approfondies des consoles et jeux rétro, homebrews, ainsi que jeux actuels mais qui possèdent cet aspect rétro dans le gameplay.
Atari User
50 p., Mensuel A4, 28 volumes (parution interrompue), 5$ (pdf) à 15$ (print couleur) pièce
Ce magazine se concentre sur l’histoire d’Atari, son matériel et, bien sûr, ses jeux. Orienté retrogaming, vous retrouverez toutefois également l’actualité d’Atari, avec les nombreux homebrews et développements hardwares sur ses anciennes consoles. A noter que ce magazine n’a rien avoir avec son homonyme existant entre 1985 et 1988.
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