Nom : Daytona USA
Genre : Course
Plateforme : Sega Saturn
Développeur : Sega

Date de sortie originelle : avril 1995
Éditeur (Région) : Sega (JAP, US, Euro)
Autres plateformes : Arcade, PC, PSN, XBLA

Daytona USA est un jeu de course de stock-car, conversion sur console de salon du jeu d’arcade de Sega AM2 (Virtua Cop, Virtua Fighter,…) en 1994. Il sortira sur Saturn en avril 1995.

Le jeu vous propose donc de piloter une voiture de course typique des championnats américains sur trois circuits définissant chacun un niveau de difficulté. Le premier est un ovale qui débute par un départ lancé (le fameux rolling-start) et représentent le niveau « Beginner » et les deux second bénéficient de tracés plus spécifiques (épingles, montées,descentes,…) et représente les niveaux « Advanced » et « Expert ».

En tout et pour tout, seulement deux modes sont disponibles :

– Le mode arcade, qui reprend à l’identique celui des bornes à savoir que vous devez arriver premier des courses avec un chronomètre et des check-points parfois passés dans le stress le plus totale. Une seule voiture est disponible avec pour seule option le choix de la boite de vitesse automatique ou manuelle.

– Le mode Saturn, qui reprend les bases du mode arcade avec, cette fois-ci un choix parmi 8 véhicules et la possibilité de jouer les circuits en mode miroir…

Au volant de votre bolide, vous disposerez de quatre vues (pare-choc, cockpit, arrière et 3/4 arrière) que vous pourrez librement adapter selon vos préférences. La maniabilité des voitures est parfaite et, en cas de dommages sur votre carrosserie, la jouabilité en prendra un coup (principalement lors de la maîtrise des dérapages). Des arrêts aux stands (utiles si vous conduisez comme un pied) malheureusement chronophages vous permettront de remettre tout ca en ordre et de repartir sur de bonnes bases aérodynamiques…

Pour conclure, ne cherchez pas en Daytona USA un jeu de caisse ultra complet ! Il fait parti de la catégorie des jeux qui ne sont la que pour un moment de plaisir pure (et éventuellement un peu de challenge) totalement en raccord avec le principe de ce types de productions en arcade. Malgré une programmation graphique très en deçà des capacités techniques de la Saturn (pourtant pas forcément très violentes en terme de 3D mais par la suite bien mieux maîtrisées sur des jeux comme Sega Rally par exemple) et un clipping plutot prononcé (parfois déstabilisant), les sensations et le fun sont au rendez-vous. En oubliant la forme et en privilégiant le fond, on se retrouve aux commandes d’un excellent jeu tout de même (à prix dérisoire aujourd’hui, ce qui n’est pas négligeable).

DarkPengoo