


Titre : Nemesis II
Titres alternatifs : Gradius: The Interstellar Assault (US), Nemesis II: The Return of the Hero (EURO)
Genre : Shoot’em up
Plateforme : Game Boy
Développeur : Konami
Date de sortie originelle : août 1991
Éditeur (Région) : Konami (JAP, EURO, US)
Autres plateformes : Game Boy Color (Konami GB Collection Vol. 4)
NEMESIS II est la suite du premier NEMESIS, déjà un épisode un peu à part de la série GRADIUS, qui différait tellement du jeu originel qu’il pouvait être considéré comme un quasi spin-off. La suite d’un spin-off alors, ça donne quoi ? Bien évidemment un jeu également un peu à part (sans Moaï !), qui ne correspond plus ni à GRADIUS 2, ni à NEMESIS 2 (sur MSX) – même si on retrouve un thème musical en commun.
Le jeu commence comme une course-poursuite haletante pour se terminer sur un duel face à un boss imposant, à la fin du premier niveau. Et ne lâchez pas votre Game Boy après avoir défait votre adversaire, que ce soit pour vous gratter le nez ou reprendre une gorgée de café comme j’ai pu le faire : vous décéderiez dans la seconde qui suit puisque le jeu, en fait, ne s’arrête jamais ! Il s’agit en effet d’une succession de petites scènes formant une suite logique – une histoire, c’est si rare dans les shoot’em up… Fuite désespérée pour commencer, infiltration dans un vaisseau gigantesque, slalom du Vic Viper dans une ceinture d’astéroïdes, descente sur la planète avec en prime votre vaisseau qui scintille en pénétrant dans l’atmosphère (détail absolument génial)… et je vous laisse découvrir la suite. En un mot : trépidant ! Il y a un donc un fil conducteur et les cinq niveaux se suivent – et ne se ressemblent pas !
Sur le fond, il s’agit bien évidemment d’un vrai GRADIUS, avec son armement et sa vitesse que vous pourrez upgrader selon votre bon plaisir en récupérant des modules lâchés par certains ennemis. À noter qu’il est à présent possible, contrairement au premier NEMESIS, de sélectionner son type de missiles avant la partie. Concernant les upgrades, il est certes toujours très dur de repartir du bon pied après une mort tragique, tant votre vaisseau se traine sans speed-up. Mais les modules foisonnent et un bon joueur devrait être rapidement capable de se refaire une santé – du coup le jeu n’est pas vraiment difficile – surtout, les continus sont infinis.
Les boss sont tous magnifiques (NEMESIS II semble avoir franchi un petit palier graphique depuis le premier épisode), souvent imposants et certains sont mémorables pour la Game Boy (celui qui aspire votre vaisseau, notamment).
Le mode easy se termine sèchement sans véritable fin. Les crédits ne se dévoileront au joueur qu’à partir du mode normal. Une toute petite surprise vous attend enfin si vous terminez le jeu en hard (restez attentifs durant le générique). Un mode hard plutôt abordable d’ailleurs. Certes les ennemis y sont un poil plus vifs, certains tirent alors qu’ils ne le faisaient pas avant (ou tirent plus vite), mais rien d’insurmontable pour le joueur motivé.
Images : 2945-devblog
pour moi c’est tout simplement le meilleur shoot horizontal sur game boy ( avec eventuellement r-type 2 ), je confirme que l’on se prend trés vite au scénario ce qui relance l’intéret croissant du jeu, a noter que les musiques sont fabuleuses, du Konami avec un grand » K «
je souscris totalement a ce qui a été écrit plus haut, ce jeu est un véritable monument du shoot horizontal sur Game Boy, si l’on fait abstraction du support sur lequel il se joue, on rentre très vite dans le jeu et le scénario est vraiment intéressant, on a vraiment l’impression que se déroule sous nos yeux un mini film bien ficelé et haletant qui tient le joueur en haleine jusqu’a la fin.
Je conseille de commencer directement par le mode hard qui est abordable et offre un bon challenge en perspective.
Avec Contra/Operation C et Castlevania 2 Belmont’s revenge tout deux sortis en 1991 on tient la trilogie ultime du jeu d’action signé Konami sur Game Boy.