La WonderSwan est une console portable à processeur central 16-bits sortie le 4 Mars 1999 uniquement au Japon. Elle possède la particularité de pouvoir être jouée à la verticale ou à l’horizontale, et est détentrice de nombreux records encore aujourd’hui inégalés.
I] Un peu d’histoire
a) L’homme à l’origine de la console
Une personne restera éternellement liée à la WonderSwan : Gunpei Yokoi. Oui, ce même Gunpei Yokoi concepteur de la firme Nintendo ayant, entre autres, inventé la croix directionnelle, les Game&Watch, le GameBoy et le Virtual Boy.

D’ailleurs, au sujet de ce dernier, autant casser tout de suite la désinformation colportée un peu partout : ce n’est pas du tout l’échec du Virtual Boy qui a fait partir Gunpei Yokoi de Nintendo ! Il avait déjà prévu son départ en amont, dans un simple désir de changer d’air et de faire de nouvelles choses, et l’aurait fait prestement après sa sortie du 21 juillet 1995 si la console avait été un succès. Toutefois, ne souhaitant pas quitter Nintendo sur un amer échec, il a décidé d’y rester encore toute une année afin de lifter le GameBoy en GameBoy Pocket. Ce dernier étant sorti le 21 juillet 1996, on ne peut s’empêcher de penser que cette date précise a été choisie afin de contrer l’échec du Virtual Boy dans la pensée collective. Voilà la véritable anecdote, racontée par Gunpei Yokoi lui-même dans sa biographie (traduite en français aux éditions Pix’n Love, un livre que je ne saurais que trop vous conseiller).
Le 15 août 1996, Gunpei quitte donc Nintendo pour fonder sa propre société le 11 septembre 1996 : Koto Laboratory. Avec toujours sa volonté première de créer jouets et jeux électroniques suivant sa philosophie de « pensée latérale des technologies désuètes », il se met donc à la conception de la WonderSwan dès le mois de janvier 1997 sous le nom de code Swan Project, au sein d’une petite équipe.
À partir de là, les étapes s’enchaînent : toujours en janvier 1997, établissement des premiers concepts (notamment la forme large de la console) suivi d’une première phase de recherche ainsi que d’une enquête auprès des développeurs. Discussions à propos du hardware de la console (avec notamment la détermination des 8 niveaux de gris au lieu de 4) et développement de son CPU dès mai 1997. Enquêtes auprès des développeurs au sujet de ce CPU et amélioration du rendu de la console dès août 1997.

Malheureusement, le 4 octobre 1997, Gunpei Yokoi décède d’un accident de la route, sans avoir pu constater le premier prototype de l’extérieur de la console réalisé à la fin de ce même mois d’octobre. Quel est son degré d’implication dans la version finale de la WonderSwan ? Rien ne transparaît à ce sujet, mais ce premier prototype suivant de peu son décès, il nous est permis de croire que la disposition si particulière des boutons de la console ainsi que son autonomie record sont, si ce n’est directement de lui, fortement inspirés de sa philosophie de travail. Les dernières étapes s’enchaîneront ainsi sans sa présence : amélioration du prototype de la console en février 1998, révisions supplémentaires et prototypes d’accessoires en mars 1998, et fin de la conception de la WonderSwan dès juin 1998.
Pour la petite anecdote, sachez que l’un des jeux du line-up se nomme Gunpey, hommage direct à Gunpei Yokoi, adaptant à la WonderSwan l’un des derniers jeux qu’il conçut : Professor Henoheno, un jeu électronique porte-clés.

b) Bandai et les éditeurs-tiers
La Wonderswan n’était pas un véritable outsider dans la guerre des consoles portables. Rappelons quand même que son constructeur et distributeur est Bandai, géant du secteur du jouet et détenteur des droits d’exploitation de nombreuses licences d’Animes et Mangas sur le territoire japonais (Dragon Ball, Saint Seiya, Naruto, One Piece, Gundam, Evangelion, etc etc). Licences qu’il portera sans problème sur la Wonderswan, sans oublier le « petit » matraquage publicitaire entrepris en parallèle durant la diffusion TV des épisodes de chaque anime possédé. De quoi vous rappeler les pubs Bandai présentes à chaque fois durant le Club Dorothée (héhéhé).

Mais Bandai ne sera pas tout seul dans la bataille. En effet, l’entreprise a su s’allier à de nombreux soutiens actifs en la présence d’éditeurs-tiers de renom : Squaresoft en première ligne, ainsi que Capcom, Sega, Namco, Gust, Tose Software, Konami, Nihon Bussan, Taito, AiSystem Tokyo, Jaleco, Data East, Banpresto, Koei et Sting.
En somme, tout ce qu’il fallait pour partir sur d’excellentes bases quand on cherche à vendre une console portable : un Hardware bien pensé, des licences à foison et des éditeurs-tiers pour soutenir le tout.

La Wonderswan fut ainsi présentée pour la toute première fois le 8 Octobre 1998 au cours du Tokyo Game Show d’automne, pour une sortie effective au 4 mars 1999.

La sortie de la console se déroule d’ailleurs plutôt très bien : au bout de 7 jours de commercialisation, la Wonderswan atteignait déjà les 200 000 pièces vendues, et ce, en dépit de la présence sur le marché du GameBoy Color, augurant un très bel avenir à cet « outsider ».
c) Une fin prématurée
Mais c’était compter sans la ténacité de Nintendo à écraser toute menace sur SON terrain de prédilection. D’ailleurs, Hiroshi Yamauchi, Président historique de Nintendo, n’avait-il pas exprimé ses craintes à propos de la création de Gunpei Yokoi? Ce sera d’ailleurs la seule et unique fois où il exprimera une quelconque inquiétude vis à vis d’un concurrent sur le marché des consoles portables.
C’est alors qu’à chaque nouvelle itération de la Wonderswan se trouvait un obstacle ou un barrage psychologique instauré par Nintendo, notamment un certain coup sec derrière la nuque : à l’annonce de la WonderSwan Color, Nintendo s’est empressé d’annoncer le GameBoy Advance, ruinant ainsi les derniers espoirs d’une vie longue et heureuse pour la WonderSwan. Et que dire du combat Squaresoft / Enix? Quand Squaresoft sort le remake de Final Fantasy, Enix sort Dragon Quest III sur GBC. Final Fantasy 2? Dragon Warrior Monsters 2: Cobi’s Journey & Tara’s Adventure ne sont pas loin. Et ainsi de suite pour lentement et sûrement saper le potentiel explosif de la présence de Squaresoft sur la WonderSwan.

Sans oublier que les Pokémons ont été particulièrement destructeurs tout au long de la vie de la WonderSwan : Pokemon Pinball le 14 avril 1999, Pokemon Or/Argent le 21 novembre 1999, Pokemon Cristal le 14 décembre 2000, Pokemon Rubis/Saphir le 21 novembre 2002.
Mais sachez que seule la WonderSwan eu droit à ce « traitement de faveur » de la part de Nintendo. Quand une menace pointe le bout de son nez, ne vaut-il mieux pas essayer de l’étouffer au plus vite dans l’oeuf après tout? C’est ce que Nintendo a finalement réussi le 18 février 2003, quand Bandai annonça officiellement jeter l’éponge, après 4 années d’une bataille acharnée. La Wonderswan disparaitra définitivement des étals japonais en fin d’année 2004, permettant aux développeurs de sortir leurs dernières productions.
Au total, 3,5 Millions de Wonderswan auront trouvé acquéreur, lui procurant la seconde place des consoles portables non-nintendo les plus vendues sur le territoire nippon (derrière la PSP).
II] Les différents Hardwares
a) Wonderswan Classic
Toute première itération de la console, elle est sortie le 4 mars 1999 pour 4800 yens. Cette console détient encore de nombreux records : la moins chère jamais sortie (35 euros !), la plus économe en énergie (détaillé un peu plus loin dans le guide, surprise !), et l’une des plus légères, avec un poids plume de 110 grammes.
C’est une console Noir et blanc à processeur 16 bits dotée d’un écran FSTN (Film Compensated Super-Twisted Nematic, ou plus vulgairement écran lcd à matrice passive) affichant jusqu’à 8 tons de gris. Très surprenant sur le papier pour une console portable de 1999 (le GameBoy Color étant sorti l’année d’avant et n’est pas réputé pour être un précurseur, bien au contraire), mais je peux vous garantir que les 16 bits du processeur ne sont pas là pour faire joli. Il est littéralement surréaliste de voir des animations si fluides et autant de détails sur une console portable Noir & Blanc, c’est sans aucun équivalent sur GameBoy. En fait, imaginez un jeu GameBoy Advance en Noir & Blanc, et vous ne serez pas loin de la vérité.

b) Wonderswan Color
Seconde itération de la console, elle est sortie le 9 décembre 2000 pour 6800 yens. Cette nouvelle version voit son écran légèrement agrandi, la qualité du son revue à la hausse, une RAM 4x supérieure, mais surtout un écran FSTN couleur, permettant un affichage de 241 couleurs sur une palette de 4096 couleurs (à comparer avec les 146 couleurs de la NeoGeo Pocket Color, et les 56 couleurs du GameBoy Color). Elle en profite pour perdre 10 grammes et atteindre les 100 grammes tout rond.

c) SwanCrystal
Troisième et dernière itération de la console, elle est sortie le 12 juillet 2002 à 7800 yens. Ultime amélioration, la SwanCrystal se voit dotée d’un écran TFT Couleur (Thin Film Transistor, ou plus vulgairement écran lcd à matrice active), reléguant aux oubliettes les défauts de rémanence des écrans précédents, et se révélant d’une qualité supérieure à l’écran du GameBoy Advance. Dernier avantage : la molette de réglage de contraste disparait ! C’est la console portable la plus légère du monde à l’époque, du haut de ses 95 grammes. Elle a été dépassé depuis par le GBA Micro et ses 81 grammes.

d) Spécificité : Autonomie
La Wonderswan Classic est la console portable dotée de la plus grande autonomie au monde, mettant la barre au-delà des 30h de jeu pour une seule pile ! Les 2 autres itérations, bien que plus gourmandes en énergie, mettent quand même une énorme rouste à la plupart des autres consoles portables existantes, GameBoy y compris : Une vingtaine d’heures pour la WonderSwan Color (autant que la Neo Geo Pocket Color avec ses 40h pour 2 piles) et une quinzaine d’heures pour la SwanCrystal ! Malheureusement, cette volonté de tirer le maximum de ressources d’une seule pile a coupé à tout jamais l’accès à un confort de jeu fort pratique : le rétroéclairage. Des mods led existent, mais rien d’officiel.

e) Compatibilités
Car il faut bien un sujet qui fâche. Sachez que la WonderSwan Classic est compatible avec tous les jeux Noir & Blanc, mais seulement 19 jeux Color (liste présente dans la partie IV). Les WonderSwan Color et SwanCrystal, quant à elles, n’ont pas ce genre de problème, et sont donc compatibles avec l’ensemble de la ludothèque Wonderswan : Noir & Blanc, Color et SwanCrystal (qui n’est d’ailleurs qu’une appellation marketing histoire de lifter le packaging des jeux sortis pendant l’ère SwanCrystal).
Comment reconnait-on tous ces jeux? Simplement au liseret présent sur le haut de la boite de jeu.

Il existe également, comme précisé plus haut, 19 jeux WonderSwan Color rétrocompatibles avec la WonderSwan Classic. Pour les reconnaitre, c’est simple, il suffit d’observer le logotype en haut à droite de la boite : Si vous voyez apparaitre 3 caractères japonais et juste en-dessous le terme « WonderSwan », c’est Bingo ! Le jeu fonctionnera sur WonderSwan Classic.

f) Les Add-ons et accessoires
Cable Link
Un cable link classique pour permettre à 2 détenteurs de WonderSwan de jouer ensemble sur les jeux possédant un mode 2 joueurs (liste présente dans la partie IV).
CustomShield
Le CustomShield permet de remplacer le tour d’écran de la SwanCrystal.
Gamme d’animaux virtuels Digimon
Les Digimons sont l’évolution directe des Tamagotchis : Vous vous occupez toujours d’un animal virtuel, sauf que maintenant vous l’entrainerez à la Pokémon pour qu’il puisse évoluer et combattre. Bandai a pensé très tôt à faire se rencontrer l’univers Digimon et ses objets connectés liés, et la Wonderswan. Cette Gamme Digimon est composée des Digivices Original, D3, D-Arc, D-Cyber, D-Tector, D-Power, Mini Version, ainsi que le D-Terminal.
Handy Sonar
Le Handy Sonar est un add-on très inhabituel pour une console portable : C’est un sonar de pêche ! Imaginez-vous, Wonderswan à la main, sonder les profondeurs d’une étendue d’eau à la recherche de poissons, énorme non?
Headphone Adapter
Le Headphone Adapter permet tout simplement de brancher ses écouteurs à la Wonderswan et pouvoir ainsi bénéficier d’un son stéréo. 2 modèles existent, présentés ci-dessous.
Attention, le second modèle est facile à confondre avec le Wonderwave !
MamaMitte
Le MamaMitte est un combo pèse-personne / SwanCrystal / cartouche logicielle à destination des femmes enceintes, afin de les aider à gérer leur grossesse. Ne cherchez pas une explication, c’est japonais.
MobileWonderGate
Le MobileWonderGate est un combo adaptateur / cartouche permettant de relier la Wonderswan à un téléphone portable doté d’une connexion internet de l’opérateur téléphonique japonais NTT DoCoMo (l’i-mode). Cette connexion permet de transformer la console en boite mail et navigateur internet, avoir la possibilité de télécharger des jeux réalisés avec le WonderWitch, ainsi que télécharger et partager du contenu de jeu (comme de nouveaux niveaux, créés par le joueur ou fournis gracieusement par le développeur). L’i-mode n’existant plus, l’accessoire n’a plus aucune utilité officielle.
Platine DJ Beatmania
Petit accessoire vendu avec le jeu Beatmania, pour de meilleures sensations ingame.
SD GGeneration Pocket
le SD GGeneration Pocket est un Digimon-like à l’intention exclusive du jeu SD Gundam Operation U.C. Il en existe 2 versions : 0079 et Operation Meteo.
WonderBorg
Le WonderBorg est un combo cartouche / insecte robotisé. Il vous donne ainsi la possibilité de diriger directement et en temps réel ce petit concentré de technologie ou bien d’en programmer des comportements autonomes via la cartouche.
WonderCoin
Le WonderCoin est un petit accessoire qui modifie le pad directionnel à base de boutons de la console en un rendu qui se rapproche d’une véritable croix directionnelle. Il a été vendu avec le jeu Guilty Gear Petit.
WonderWave
Le WonderWave est issu d’un partenariat avec Sony. Il permet de communiquer avec la PocketStation et les jeux PS1 compatibles.
WonderWitch
Le WonderWitch est un kit de développement spécifique à la Wonderswan, compatible uniquement avec Windows.
Worm light
Le Worm light est tout simplement une petite lumière directionnelle, histoire de palier à l’absence de rétroéclairage de la console.
III] Les jeux
Ne pouvant pas me permettre de vous décevoir côté jeux, ci-dessous une sélection de 58 titres incontournables de la WonderSwan. Je me suis concentré volontairement sur les jeux jouables par une personne n’ayant aucune connaissance en japonais, même si je n’ai pas laissé de côté ceux demandant une certaine capacité de tâtonnement via Essai/Erreur.
Au clic sur la jaquette d’un jeu, sa fiche gameplay s’affichera dans le même onglet. N’oubliez pas le ctrl + clic gauche pour ouvrir une fiche dans un nouvel onglet.
IV] Récapitulatif
a) Le pack découverte
WonderSwan Classic (autour de 10 euros) ou WonderSwan Color (autour de 25 euros). Loose ou boite importe peu, les prix ne sont pas si différents que ça (pour les packs de base du moins, les packs collector étant une autre histoire).
b) le pack confort
SwanCrystal + adaptateur écouteurs pour une centaine d’euros (en cherchant bien) ou 150 euros (pour les pressés). La meilleure qualité d’image possible accompagnée d’un son stéréo, le panard intégral.
c) le pack savant fou
WonderSwan (n’importe laquelle, même si une Color serait le minimum conseillé) + WonderBorg + Wonderwitch, le tout dans les 300 euros. Vous pourrez ainsi créer vos propres jeux et commander votre insecte. Cher? Le WonderWitch est quand même un kit de développement, et le WonderBorg un gadget technologique, ça ne se trouve pas à tous les coins de rue. Donc il faut chercher ET allonger la monnaie.
d) Et maintenant ?
Je ne vous cache pas que la littérature concernant la Wonderswan est plutôt inexistante sur le Web. Sorti de ce guide, il ne vous restera plus qu’à aller approfondir votre connaissance dans quelques rares lieux :
– Le Forum Pocket Video Games à la section WonderSwan : http://www.yaronet.com/sujets.php?f=1076
Tout ce qu’il vous faudra savoir sur la WonderSwan, notamment ses packs collectors, les multiples couleurs de console existantes, la liste des jeux accessibles sans parler le japonais, etc etc. Le Forum étant en français, profitez-en !
– Une traduction anglaise de la FAQ du WonderWitch : http://jbkun.free.fr/wonderwitch/WonderWitchFAQ.pdf
Au cas où vous souhaiteriez en apprendre un peu plus sur le kit de développement de la WonderSwan avant de débourser une somme conséquente.
Et pour ceux que ça intéresse, une liste de jeux wonderswan, avec pour chaque jeu ou accessoire son code, nom, console sur laquelle il peut fonctionner, développeur, éditeur, genre, date de sortie et nombre de joueurs : lien à refaire
IV] Bonus : Pour le plaisir des yeux





















Nous voici arrivés à la fin de ce Guide du Newbie consacré à la WonderSwan. En espérant qu’il vous a plu et vous pousse à vous procurer ce petit bijou de gameplay malheureusement inconnu du public européen. Enfin, inconnu, je l’espère plus maintenant pour votre part. ^^
a tout hasard, est-ce des photos personnelles ? Car si c’est le cas chapeau bas.
Pas toutes, loin de là. ^^
A reblogué ceci sur octopaddle.fret a ajouté:
Un article super sympa sur une portable méconnue : la WonderSwan
Judgement Silversword c’est un homebrew je crois à l’origine, non ?
Super dossier, mais personnellement cette machine ne m’a jamais fait rêver, loin de là (à part le shoot homebrew qui coûte trop cher) – tellement de choses à encore découvrir sur GB, GBC ou GBA… Excellente initiative, cependant !
Exactement, c’est une création WonderWitch à l’origine (comme Dicing Knight d’ailleurs) , qui a ensuite été augmentée pour une sortie boite. ^^
Well done, the article is very good (I don’t fully understand french but I can see you explained the system in depth).
For instance any good article about WonderSwan need to cite Engacho 🙂
WonderSwan is indeed a very underrated console outside Japan.
I would have probably added Crazy Climber on the list, I’m not too fond about it but it is better than some games you listed.
Thanks. ^^
It was really hard to stop me from adding games. 35 games are present, but I think that I’ll upgrade the list to 40 or 50 games, and Crazy Climber will be one of them for sure. 😉
Bravo et merci pour cette présentation très complète d’une console peu connue dans nos contrées (et pour cause…)
Merci beaucoup pour cet article très complet, extrêmement détaillé et clairement présenté, chapeaux bas!!! Je voulais déjà me procurer une WonderSwan depuis pas mal de temps ayant eu l’occasion d’en voir tourner quelques unes au Japon au début des années 2000.. A l’époque, la console m’intéressait en guise de « curiosité japonaise », mais là-bas beaucoup d’autres choses ont suscité mon intérêt en terme de priorités à la fois financière et didactique (le monde de l’arcade, surtout. Je viens de retaper ma 29ème borne. J’en possède personnellement 3) Au final, la passion est infinie et récemment, Je suis tombé sur un pack édition collector WSC avec le premier FF (Full Set), pour pas trop cher et nous y voilà!! Merci encore^^
Je suis tombé sur ton dossier par hasard, super bon dossier j’ai appris pas mal de choses sur la wonderswan (et trouvé ma liste d’achat pour les jeux wonderswan hehe), bravo! 😀